
Info IST
Où trouver des informations concernant les IST
Par
Candaule
le 30 janvier 2018
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Dans
Liens utiles
Vivre librement une complicité candauliste, collectionner les aventures et les amants, n’implique pas forcément de collectionner les infections sexuellement transmissibles.
Cependant partager une sexualité libre et ludique avec notre partenaire nous implique vis-à-vis d’une meilleure connaissance des risques auxquels on s’expose, car rappelons-le, le risque zéro n’existe pas.
Rappelons qu’il est indispensable de prendre l’habitude d’appliquer certaines précautions élémentaires qui suffiront à réduire considérablement le danger auquel on pourrait être exposés et ainsi pouvoir prendre et donner du plaisir tout en préservant sa santé et celle des autres.
Quelles sont les 8 précautions indispensables ?
Il y a quelques 8 précautions indispensables dont il faut prendre l’habitude pour se protéger des IST lorsque l’on décide de vivre des aventures candaulistes.
Précisons que cette liste est loin d’être exhaustive, c’est un minimum qui n’interdit en rien de faire attention. Les précautions minimales essentielles à connaître sont :
- J’ai toujours des préservatifs sur moi
- J’apprends à poser un préservatif
- Je la pénètre toujours avec un préservatif
- Je n’éjacule jamais dans la bouche
- Je change de partenaire, je change de préservatifs
- Mon jouet est toujours habillé d’un préservatif que je change
- Je me rince la bouche avec de l’eau après avoir sucé
- J’ai un aphte, je me suis mordu, je ne suce pas
Comment et pourquoi se faire prescrire un bilan IST ?
Si les précautions sont indispensables il est parfois utile de se faire prescrire par son médecin un bilan IST. Si vous craignez que votre médecin ne vous juge n’hésiter pas en couple vous ne serez pas obligés de lui exposer vos pratiques candaulistes.
Vous souhaitez vivre une relation suivie avec un amant, dites alors à votre médecin que vous souhaitez faire le point et vérifier que tout va bien.
Vous avez pris un risque, n’hésitez surtout pas à décrire le risque que vous avez pris, il est préférable de se sentir un brin gêné plutôt que d’être mal soigné.
En conclusion
Quoiqu’il en soit il est avant tout primordial d’être bien renseigné sur les risques encourus, les différentes formes qu’ils peuvent présenter.
Négligées, les Infections Sexuellement Transmissibles peuvent provoquer des complications difficiles à traiter et entraîner des séquelles alors qu’il existe des traitements efficaces qui évitent de les transmettre et stoppent leur évolution.
Ensuite c’est à vous de décider quel degré de précautions vous souhaitez prendre à travers votre complicité candauliste.
Consultez le site info IST
2 commentaires
Info IST
Par Pc64150 le 14 juin 2021
Je pense que tout premier et même les autres rapports sexuels doivent être protégés. Après, bien sûr, rien n’empêche les protagonistes à effectuer des tests, pour pouvoir avoir des relations non protégés
Mais il faut pour cela, enfin, se n’est que mon avis, de connaître la personne un minimum.
Quelques chiffres sur le VIH
Par Candaule le 30 avril 2018
En France, on estime que 153 000 personnes vivent avec le VIH. Chaque année, environ 6000 personnes découvrent leur séropositivité, et le nombre de personnes séropositives qui l’ignorent est estimé à 25000.
Quel est le risque de contamination lors d’une exposition au VIH ?
Déjà, cela dépend du type de rapport sexuel. Plusieurs études ont permis d’obtenir des estimations :
Relation anale passive : 1,4 %
Relation vaginale passive : 0,08 %
Relation anale active : entre 0,06 et 0,062 %
Relation vaginale active : 0,04%
Concernant le sexe oral, trois études ont eu lieu, lors desquelles aucune contamination n’a été observée. Toutefois, ces études ont porté sur une nombre de personnes trop faible et sur une trop courte période pour pouvoir en conclure en conclure que le risque de transmission lors des relations sexuelles orales est nul.
Ces chiffres semblent assez faibles, ils pourraient presque paraître “rassurants”. Mais ce sont des statistiques “moyennes” pour un unique rapport. D’autres facteurs entrent en jeu et peuvent multiplier ce risque de contamination :
La charge virale de la personne atteinte : il s’agit de la quantité de particules virales dans le sang, qui diminue, voire devient indétectable lors de la prise d’un traitement anti-VIH. Lorsque la charge virale est élevée, le risque de contamination est (grosso modo) multiplié par 50.
Or, les personnes séropositives les plus susceptibles d’avoir des rapports non protégés sont celles qui ignorent leur séropositivité (et qui, par conséquent, ne prennent pas de traitement).
Ces chiffres sont calculés pour un unique rapport. Ce n’est pas parce que vous avez eu un rapport non-protégé avec une personne séropositive, et la chance de ne rien attraper, que cela ne vous arrivera pas si vous recommencez. Le risque est multiplié avec le nombre de rapports. Vous pouvez aussi être contaminé lors du premier rapport. Et il suffit de manquer de bol une fois pour être dans le pétrin à vie.
Les petites plaies, saignements, etc, ainsi que les infections sexuellement transmissibles, augmentent considérablement le risque de transmission.
Concernant le VIH et les chiffres, je vous invite à consulter le site vih.org :
http://vih.org/20171129/vih-en-france-en-2017/139817
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